À l’Olympique de Marseille, le dossier Ismaël Bennacer n’a pas encore livré son verdict. Prêté par l’AC Milan cet hiver avec une option d’achat fixée à 12 millions d’euros, l’international algérien n’a pas totalement convaincu, malgré la confiance affichée par Roberto De Zerbi et ses huit titularisations sur douze apparitions. Le salaire du joueur, estimé à 4,2 millions d’euros nets par an, pèse lourd dans la balance et constitue un frein majeur pour le président de l’OM, Pablo Longoria, d’autant que son rendement sur le terrain n’a pas été à la hauteur des attentes.
Les dirigeants marseillais hésitent donc à lever l’option d’achat : le coût global de l’opération, combiné à des performances jugées insuffisantes et à des blessures récurrentes, ne plaide pas en faveur d’un transfert définitif. Des discussions sont en cours, comme le confirme La Provence, pour décider de la suite à donner à cette aventure : poursuivre, renoncer ou négocier à la baisse ?
Négociations, prêt ou retour à Milan : tout reste ouvert
Le scénario d’un nouveau prêt n’est pas écarté, laissant la porte ouverte à une seconde chance pour Ismaël Bennacer de s’imposer au Vélodrome. La direction marseillaise cherche avant tout à réduire le coût de l’opération, que ce soit sur le montant du transfert ou sur le salaire du joueur, afin de mieux équilibrer son budget et de garantir un meilleur retour sur investissement.
En parallèle, l’option d’un retour à l’AC Milan reste la plus probable si aucune solution satisfaisante n’est trouvée : le club lombard, sous la houlette d’Igli Tare et de Massimiliano Allegri, devra alors décider du sort du joueur, toujours sous contrat jusqu’en 2027.