L’ambiance est électrique à Manchester United après la défaite en finale de Ligue Europa face à Tottenham (1-0). Alejandro Garnacho, pourtant pilier des Red Devils cette saison avec 58 matchs toutes compétitions confondues au compteur, n’a foulé la pelouse qu’à la 71e minute. Un choix qui a mis le feu aux poudres : son frère et agent a explosé sur Instagram, dénonçant le traitement infligé à l’Argentin : « travailler comme personne, aider à chaque match, marquer deux buts lors des deux dernières finales, pour finalement être sur le terrain 19 minutes et se faire jeter sous un bus. Waouh ! ».
Alejandro Garnacho lui-même n’a pas caché sa déception : « Jusqu’à la finale, j’ai joué tous les tours, j’ai aidé l’équipe. Aujourd’hui, jouer 20 minutes… Je ne sais pas ». Le malaise est profond, d’autant que la saison mancunienne est qualifiée de très décevante par le joueur, qui laisse planer le doute sur son avenir : « Je vais essayer de profiter de l’été et de voir ce qui se passe ensuite. »
Un avenir en suspens, la fracture consommée ?
Face à la grogne, Ruben Amorim n’a pas cherché à apaiser les tensions. En conférence de presse, il a renvoyé Alejandro Garnacho face à ses responsabilités : « Qui a raté une occasion franche en demi-finale ? Garnacho. C’est le football. » Une réponse sèche qui ne fait qu’accentuer la fracture entre le coach portugais et son jeune ailier, déjà pointé du doigt pour des questions de discipline et d’attitude.
Dans un club en crise, où la gestion des égos et la discipline sont devenues prioritaires, l’avenir d’Alejandro Garnacho à Old Trafford semble plus incertain que jamais. La question n’est plus de savoir s’il y a un malaise, mais jusqu’où il ira.